À quoi bon des vidéos (et autres émissions enregistrées) ?

Les plus fidèles de mes lecteurs savent que je suis fâché avec les vidéos, pour une raison fort simple, déjà exposée : la quantité d’informations collectée sur la durée d’un visionnage est ridiculement faible par rapport à celle de la lecture (pour ne point parler d’autres aspects importants du travail intellectuel, comme la possibilité de s’arrêter ou de revenir sur un passage). Il n’empêche que l’un d’entre eux s’est donné la peine de mettre en ligne les vidéos de certaines de mes interventions publiques – dont je n’avais même jamais pris connaissance : qu’il soit remercié.

Quoi qu’il puisse me coûter de me replonger là-dedans, il me semble que pour anciennes qu’elles soient parfois, ces séquences concernent des problématiques toujours actuelles et qu’elles ont l’intérêt de leur cohérence dans le temps (n’en déplaise aux « lanceurs d’alerte » autoproclamés qui peinent souvent à justifier d’avoir été en phase avec l’actualité, surtout quand elle brûlait). Elles ont peut-être l’intérêt, aussi, d’être moins rébarbatives que mes textes écrits – notamment ceux qui portent sur des sujets relativement techniques.